
La transition de la Croatie vers les énergies renouvelables
Les pays d’Europe de l’Est ne sont guère caractérisés pour leur avancement en matière de transition énergétique vers les énergies renouvelables. La faible sensibilisation du public et l’insuffisance des mesures gouvernementales rendent impossible la mise en œuvre de systèmes d’énergie propre dans de nombreux États du vieux continent. La Croatie, qui dispose d’un écosystème propice à la production d’énergie hydraulique et où une grande partie de l’énergie consommée à l’heure actuelle ne provient plus de combustibles fossiles, constitue la grande exception. Dans ce processus de transformation, la traduction professionnelle joue un rôle essentiel. Voyons pourquoi.
Le paysage énergétique de la Croatie
Officiellement séparée de l’ex-Yougoslavie depuis le 25 juin 1991, le charbon a été la principale source d’énergie du pays jusqu’à ce que la société publique HEP ait récemment commencé à élaborer des plans pour la production, la distribution et la fourniture d’électricité provenant d’énergies propres. En outre, la Croatie est une destination éminemment touristique (le secteur représente 20 % de son PIB). L’arrivée massive de touristes pendant la saison estivale dans le pays quadruple sa population, ce qui entraîne une augmentation des besoins énergétiques. Malgré l’utilisation prédominante du charbon et la réticence de la population, les énergies renouvelables représentent plus de la moitié des sources de production primaires du pays. En fait, en ce qui concerne la production d’énergie pour le chauffage et la consommation d’électricité, la Croatie dépasse depuis plusieurs années les quotas fixés par l’Union européenne.

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Le rôle du traducteur professionnel dans la transition énergétique de la Croatie
Le développement des parcs éoliens croates est souvent laissé aux investisseurs privés et aux entreprises étrangères. Bien que l’énergie hydraulique soit produite principalement à partir de ressources locales, le gouvernement espère attirer des investissements internationaux par le biais de son plan d’appel d’offres. Toutefois, malgré le chemin parcouru, le pays a encore une grande marge de progression dans sa transition vers les énergies renouvelables. Ce scénario est propice à l’entrée d’entreprises de toute l’Europe sur le marché croate de l’énergie, par le biais de fournitures industrielles et de projets d’ingénierie visant à exploiter les ressources locales. On s’attend, par conséquent, à une énorme production de documents qui devront être traduits vers le croate. Le profil du traducteur ou de l’agence responsable de ces projets linguistiques doit allier les connaissances sur la traduction industrielle et la traduction juridique : un traducteur international connaissant les particularités de la législation croate, familiarisé avec la conformité réglementaire du secteur de l’énergie et connaissant bien les processus de production d’énergies renouvelables. Un traducteur parmi ceux qui collaborent avec une agence telle que sanscrit.